«La sale bouffe…» Par Karim Tedjani. (1/2)
Première partie: "C'est la dose qui fait le poison"
Comme pour des milliards de consommateurs à travers le monde, notre pain quotidien , à bien des égards, a la saveur d’un poison édulcoré ; qui ne cesse pas, pour autant, d’être mis en cause par moult experts internationaux, ONG et médias du monde entier.
A force de malbouffe, de « mal environnement », le cancer est en passe de devenir la peste du 21ème siècle, une faucheuse plus patiente et procédurière que les précédentes « maladies d’extinction de masse » subie par l’Humanité depuis des siècles. Ce terrible fléau, qui se décline à pratiquement toutes les parties du corps humain, n’en demeure pas moins, à la longue, terriblement meurtrier. Pas moins de 15 millions de morts chaque année selon l’OMS qui estime également qu’entre 2005 et 2015 le sinistre score génocidaire des cancers à près de 84 millions ! Le cancer est une maladie industrielle. Si des cas isolés ont été constatés ça et là à travers le monde, d’après les recherches de la journaliste française Marie Monique Robin, il ne s’est vraiment mis à proliférer qu’avec l’industrialisation de nos sociétés. C’est le mal du siècle dernier, celui du nouveau millénaire qui s’est ébranlé sous nos yeux depuis déjà quatorze ans.
L’industrie agro alimentaire, à notre époque "verdissante", est certes en phase de se réinventer . Plus particulièrement en Europe, ainsi que dans quelques autres pays du monde. Mais ce n'est en grande partie qu' à cause de la pression des sociétés civiles de ses pays parmi les plus développés, comme ceux de la zone nordique du globe. Les progrès restent aussi timides que les lobbyings entreprenants à garder une certaine proportion de chimie dans nos assiettes. Ainsi qu'à pratiquer l'art de l'hermetisme .
Certes, les ravages d’une telle tendance à nous gaver de colorants et d’hormones en tous genres ne sont pas aussi évidents prouver, comme le tabac ou l’alcool. Elles ne sont pas non plus les seules. L'Environnement industrielle moderne est, dans tout son ensemble, corrompu et vicié.
De mauvais comportements de consommation, convergeant sans cesse avec plus d'instance vers le gigantisme stérile, ont boulersé l'équilibre entre la biodiversité et notre agriculture qui épend des dixaines de milliers de mollécules dans l'environnement avec, pour les pesticides, un taux de réussite qui n'atteint qu'à peine le un pour cent. Tout le reste va se méler à l'environnement et, comme nous sommes au sommet de la chaine alimentaire, par accumulation, toute la pollution du monde ira finir par contaminer nos assiettes où se rencontrent des denrées venus de tous les coins de la planète. Plus votre pays sera riche et développé, plus vos repas seront variés , internationaux, et plus vous risquerez d'ingurgiter la pollution des quatres bouts du monde.
Il suffit de lire la composition des produits que nous consommons régulièrement, où que nous résidions en terre "civilisée" .Se renseigner quelque peu sur la façon dont ils sont fabriqués, élevés ou cultivés, c'est en venir à se poser à présent une bien déconcertante question : et si, partout où l’on mange industriellement, il y avait péril en la demeure dans nos assiettes ?
« C’est la dose qui fait le poison » vous répondront tous les empoisonneurs notoires de nos quotidien. Que le cyanure ou le benzène que nous absorbons chaque jour à très faible dose ne va pas nous tuer. Et le cas de Napoléon? Des analyses de ses cheveux n’ont-elles pas prouvé, bien après sa mort, que, lors de sa dernière incarcération par les anglais, il avait été empoissonné à petit feu, par d’infimes doses de cyanures quotidiennes!?
Prenez tous simplement le cas du sel : les proportions à laquelle qu’il est consommé et administré dans nos régimes alimentaires de masse font de ce condiment un véritable « tueur silencieux » provoquant des maladies cardio vasculaires très meurtières avec le temps.
Pouvons nous accepter de nous laisser empoisonner avec notre popre argent, de plus est? Comment expliquer que la seule nation à avoir choisi le 100% bio pour son agriculture soit un des pays les plus pauvre au monde? Le Bouthan, jadis connu pour son immense richesse et sa luxuriance; quand le monde n'était pas aussi peu naturel...