Les 7 principales failles et donc priorités de l'Ecologie en Algérie... (2/7)
#2 Un audit écologique sincère, objectif et patriote…
A quoi peuvent bien servir les lois si elles ne sont pas systématiquement appliquées à la lettre, et cela de manière toujours équitable entre les citoyens d’un même pays? Elles paraissent d’autant plus caduques dès lors qu’elles ne sont pas appliquées par des hommes et des femmes sincères dans cette noble entreprise. Il est donc naturel de contrôler ceux et celles qui pourraient nuire ou ont la responsabilité de faire du respect de l’environnement une réalité civique accréditée par la loi algérienne.
Mais, en Algérie, de nombreux témoignages et constats que j’ai pu récolter tout au long de mon enquête citoyenne sur la question de l’écologie dans mon pays d’origine, il s’agirait également de contrôler ceux et celles qui sont censé contrôler et non favoriser les projets qui pourraient nuire à l’environnement en Algérie, notamment à la santé publique et celle de l’ensemble de la biodiversité.
La Veille Ecologique Citoyenne évoquée dans le premier volet de cet exposé, devrait s’appliquer plus souvent à l’égard des rapports produits par les bureaux d’études environnementales chargés de statuer sur les impacts ainsi que les incidences écologiques propres aux entreprises de nature humaine au sein de l’environnement Algérie. Ils devraient, quant à eux, être facilement consultables par la société civile, aussi bien locale que nationale et toujours impliquer les acteurs locaux de l’écologie en Algérie dans leur réflexion.
Tout bureau étude environnementale actif en Algérie devrait être reconnu par un label de sincérité établi par le V.EC, pur produit de la bonne volonté et du patriotisme inspiré de la société civile algérienne ; si peu mise en valeur et considérée par la gouvernance en charge de ce pays pourtant si jeune et dynamique par nature.
De même toute ONG ou entreprise étrangère qui voudrait participer à l’élaboration de l’écologie algérienne moderne, devrait garantir à cette force de veille, une action, des services totalement focalisés sur le respect de notre intégrité écologique et culturelle, ainsi qu’une volonté sincère de veiller à ne pas nuire à la souveraineté et la sécurité de notre pays.
En matière d’environnement, de souveraineté d’un peuple sur son territoire, de sécurité sanitaire, de qualité alimentaire, le faire semblant ne peut-être qu’une source de périls cuisants et durables. Nous ne pouvons tolérer ni l’amateurisme de certains professionnels, ni le professionnalisme dans l’amateurisme d’autres, souvent hommes politiques, parfois même de pouvoir. Il est question d’imposer le patriotisme et le sérieux à tout un réseau d’hypocrisie et de basses cupidités qui s’est parfaitement accommodé de nos propres laxisme en limitant systématiquement le champ de nos prises de consciences incarnées par des action citoyennes et collectives concrètes.
Pour ce faire, il faudra plus qu’une fibre « écolo » de la part de ces « veilleurs » mais bien une formation et des compétences adéquates pour obliger ces bureaux d’études à plus de rigueur et moins de complaisance en matière de respect de la nature sauvage et des environnements humains. Eviter au maximum l’écologie d’opinion, comme celle coupable d’arrières pensés politiques ou mercantiles. Dans ce domaine, plus que dans les autres volets de l’écologie algérienne, elle se doit d’être produite par de vrais écologues appuyés par des militants algériens pour le respect de la nature…
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