Tunisie : les cinq « plaies » du tourisme tunisien, selon Slim Tlatli
En attendant la publication d’une étude stratégique qui a dressé l’état des lieux et les perspectives du tourisme tunisien à l’horizon 2016, le ministre du Tourisme a fait un diagnostic très franc du secteur le mercredi 7 avril à la Chambre des Conseillers.
Le premier talon d’Achille reste une offre d’hébergement classique. A cela s’ajoutent un ciel hermétique aux compagnies low-cost, la prédominance du balnéaire, une qualité de service qui laisse à désirer et une très faible visibilité sur Internet.
« Notre tourisme est dominé par un hébergement classique, à hauteur de 96% de la capacité d’accueil, un transport aérien non adapté aux mutations notamment les low cost une faiblesse au niveau de la formation qui se répercute sur la qualité des services », a précise M. Tlatli.
Absence quasi-totale sur le Net
Parmi les lacunes qui préoccupent le plus le ministre figure l’absence quasi-totale du tourisme tunisien sur le Net à l’heure où 77% des choix des destinations touristiques et 60% des réservations s’effectuent sur la Toile.
Conséquence : le tourisme tunisien reste largement dépendant des TO. « Le marché allemand est dominé à hauteur de 70% par trois TO qui réalisent 85% de nos résultats. Sur la France, le marché est détenu par cinq TO à hauteur de 75%.
Il en est de même sur le marché britannique, où deux grands TO détiennent l’essentiel du marché et génèrent 63% de notre clientèle », note le ministre.
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